La conception
Chaque cadran propose une interprétation inédite de la lecture de l’heure. Les principaux codes des montres de la WWII sont biens présents : forts contrastes, aiguilles et chiffres imposants… il fallait pouvoir lire l’heure rapidement. Chaque cadran s’inspire d’un véhicule, d’une armée, d’un pays.
Sur ces cadrans furent apposées des plaques historiques qui proviennent de véhicules ayant participé à la Seconde Guerre Mondiale. Mais avant d’arriver à ces plaques, il à fallut retravailler le métal !
Les morceaux d’Histoire
Chaque morceau utilisés pour les plaques du cadran provient d’une source sûre. Pour le Spitfire et le U-Boot, nous avons fait l’acquisition de pièces de musée. Pour le GMC, c’est le club Big Red One de Verdun qui nous à fait don de la pièce.
Pour le Spitfire, c’est un morceau du moteur Rolls-Royce Merlin (plus particulièrement de la cloche contenant l’engrenage réducteur de l’hélice) qui fut utilisé.
Pour le U-Boot, c’est un condensateur électronique, provenant des commandes, qui fut transformé.
Pour le GMC, le Club Big Red One de Verdun nous à confié un morceau de carrosserie du véhicule.
Transformation
Pour que ces parties historiques intègrent les montres, il fallait bien entendu les transformer, sans pour autant perdre les histoires qu’elles contiennent.
Tour d’abord, les pièces ont été démontées et fractionnées en parties plus petites. Puis, pour être apposées sur les cadrans, ces pièces ont dut être laminées pour obtenir des feuilles métalliques très fines.
Enfin, grâce à la technologie laser, nous avons gravé et découpé chaque pastilles. Pour noyer les vis et ainsi gagner en épaisseur, les fraisures furent effectuées.
Pour le Spitfire et le GMC, les pièces sont en acier. Il à donc fallu ralentir l’oxydation de cet acier. Les pièces ont donc été rhodiées. Pour le U-Boot, la pastille est en aluminium. Nous avons dont fais le choix de conserver l’état naturel de la matière.
Pose sur le cadran
Après ces transformations, chaque pièce est apposée sur le cadran et est maintenue par 2 vis. Nous avons ralenti l’oxydation mais nous avons fait le choix de ne pas la bloquer car, tout comme le boitier, chaque pièce doit vivre et poursuivre son histoire. De plus, chaque montre étant étanche, l’oxydation sera d’autant plus longue et ne se fera ressentir que dans plusieurs dizaines d’années.